Ce fut au milieu du mai 1993 où je me suis rendu à la ville de Pyongyang.

Le temps printanier à la ville fut vraiment magnifique ; avec la brise qui soufflait doucement et des branches de saules pleureurs se balançaient légèrement.

Des arbres alignés le long des avenues dont le cryptomeria, l’abricotier et le peuplier reverdissaient, le ciel était bleu et l’air était clair.

C’était bel et bien le temps très tendu pour la RPD de Corée, mais la ville à ce printemps était calme et la physionomie des piétons gardait tout leur sang-froid.

Rappelons l’époque où l’ex-URSS qui avait été considérée comme leur idéal le progrès de l’histoire et la libération de l’humanité finit par se ruiner d’emblée comme le mur en terre imbue d’eau, a été baissé le drapeau rouge qui flottait depuis 70 ans et les pays socialistes de l’Europe d’Est ont été mis d’emblée en échec.

L’impérialisme mondial à commencer par les Etats-Unis, criant de joie s’est rué sur la RPD de Corée comme une bande de chacal affamé pour l’avaler.

Une confrontation nucléaire violente est commencée alors que la RPDC déterminée à braver la mort a proclamé son état de quasi-guerre et sa sortie du Traité de non- prolifération des armes nucléaires.

Comment peut être si calme la rue et comment les piétons peuvent garder tellement leur sang-froid dans ce temps si cinglant où l’on ne sait pas quand se rueraient sur eux les bombardiers US Stels et les missiles de la croisière Tomahauk. A mesure que les jours passaient, j’ai compris que tout le peuple coréen était fin prêt à affronter toutes les provocations ennemies.

- A suivre.-